Elisabeth Badinter is een gevierd auteur wier baanbrekende werken het feminisme en de evolutie ervan onderzoeken. Ze duikt diep in fundamentele maatschappelijke constructies en onderzoekt hun impact op zowel mannelijke als vrouwelijke identiteit en rollen. Badinter stelt gevestigde ideeën vaak ter discussie en biedt diepgaande inzichten in hoe de moderne samenleving onze percepties van gender en ouderschap vormgeeft. Haar geschriften nodigen uit tot reflectie over de essentie van genderrollen en de voortdurende strijd voor gelijkheid.
Mezinárodní bestseller je obžalobou myšlenkového proudu, který pod rouškou přirozenosti a morálky ženám znemožňuje plně rozvinout jejich potenciál. Přední francouzská filozofka a historička, která již desítky bojuje za rovnoprávnost žen, tematizuje krizi identity při přerodu ženy v matku. V knize se zastává nedokonalých matek s poukazem na skutečnost, že současné pojetí intenzivního mateřství podkopává již vydobyté postavení žen.
Die französische Philosophin Elisabeth Badinter über die Kaiserin Maria Theresia – eine moderne Mutter im 18. Jahrhundert 1740 übernimmt Maria Theresia mit nur 23 Jahren die Regierungsgeschäfte der Habsburgermonarchie. Sie erweist sich nicht nur als geschickte und arbeitsame Herrscherin, sondern ist ihren sechzehn Kindern (drei sterben frühzeitig) eine ausgesprochen fürsorgliche Mutter. Das Buch über die Mutterliebe der Philosophin und Historikerin Elisabeth Badinter ist ein Klassiker der feministischen Literatur. In ihrem neuen Buch führt sie uns eindringlich vor Augen, wie modern Maria Theresias Verständnis von Mutterschaft war. Individuell auf Kinder einzugehen war im 18. Jahrhundert keinesfalls selbstverständlich – schon gar nicht bei Hofe. Eine Mutter zwischen Job und Staatsräson und der Entwicklung und dem Wohlergehen ihrer Kinder.
" Starostlivá, přesto velmi přísná a tvrdě upřímná matka" Ve své poslední knize se francouzská psycholožka věnuje fascinující osobnosti rakouské císařovny Marie Terezie, která dokázala skloubit politickou dráhu panovnice mocného státního útvaru a roli matky, úzkostlivě pečující o výchovu svých dětí. Čtenáři se dozví, jaké pokyny Marie Terezie udílela vychovatelům, jak prožívala nemoci svých dětí i které ze svých potomků upřednostňovala s ohledem na zájmy monarchie.
Sie war intelligent, energisch, schön, charmant; gleichzeitig war sie intolerant, stur, anti-intellektuell: Gewiss war Maria Theresia jedoch 1740 mit 23 nicht darauf vorbereitet, die Herrscherin des größten, aber auch fragilsten Reichs in Europa zu werden. Dennoch regierte sie die Habsburgermonarchie vierzig Jahre lang, war eine der mächtigsten Herrscherinnen Europas, dazu Mutter von 16 Kindern. In ihrer blendend geschriebenen Biographie eröffnet die aus Frankreich stammende feministische Autorin und Historikerin Élisabeth Badinter eine neue Sicht auf die starke Frau Maria Theresia, die zu einem Symbol habsburgischer Politik wurde und wie kaum eine Frau die Geschichte von Österreich prägte.
Les stereotypes d'antan, pudiquement appeles nos reperes, nous enfermaient mais nous rassuraient. Aujourd'hui, leur eclatement en trouble plus d'un. Bien des hommes y voient la raison de la chute de leur empire et le font payer aux femmes. Nombre d'entre elles sont tentees de repliquer par l'instauration d'un nouvel ordre moral qui suppose le retablissement des frontieres. C'est le piege ou ne pas tomber sous peine d'y perdre notre liberte, de freiner la marche vers l'egalite et de renouer avec le separatisme. Cette tentation est celle du discours dominant qui se fait entendre depuis dix ou quinze ans. Contrairement a ses esperances, il est peu probable qu'il fasse progresser la condition des femmes. Il est meme a craindre que leurs relations avec les hommes se deteriorent. C'est ce qu'on appelle faire fausse route. Elisabeth Badinter
" Les Français connaissent mal celle qui fut la mère de Marie-Antoinette. Pourtant, Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780) est l'une des grandes figures tutélaires de son pays. Je l'ai découverte par sa correspondance privée, dans laquelle elle se révèle guerrière, politique avisée, mère tendre et sévère. Mais cette mère-là n'est pas n'importe laquelle, c'est une femme au pouvoir absolu, hérité des Habsbourg, qui régna pendant quarante ans sur le plus grand empire d'Europe. Et, ce faisant, elle eut à gérer trois vies, parfois en opposition les unes avec les autres : épouse d'un mari adoré et volage, mère de seize enfants, souveraine d'un immense territoire. Cette gageure qu'aucun souverain masculin n'eut à connaître, j'ai voulu tenter de la comprendre : qui fut cette femme et comment elle put ou non concilier ses différents statuts. Prendre la mesure, en somme, de ses forces et faiblesses, de ses priorités et inévitables contradictions. Ce portrait, qui puise à des sources abondantes et souvent inédites, ne saurait être exhaustif : Marie-Thérèse garde bien des mystères. Cette femme incomparable en son temps, qui inaugure une nouvelle image de la souveraineté et de la maternité, ressemble, sous certains aspects, aux femmes du XXIe siècle. "
Après L'Amour en plus, histoire de l'amour maternel, Elisabeth Badinter aborde le problème de l'ambition féminine à travers le destin de deux grandes dames du XVIIIe siècle. Madame du Châtelet, qui fut la compagne de Voltaire, traduisit le grand œuvre de Newton et fut l'égale des savants de ce temps. Madame d'Epinay, amie de Grimm, imagina une nouvelle pédagogie, critique de Rousseau, et traça le destin des futures mères. Ces deux ambitieuses, au sens le plus noble du terme, refusaient d'accepter les limites que la société leur assignait. Elles voulurent se donner toutes les chances dont elles se sentaient capables, en dépit de leur sexe. Madame du Châtelet incarne l'ambition personnelle, Madame d'Epinay, l'ambition maternelle, deux figures entre lesquelles se partage la vie des femmes. Emilie, Emilie, un livre passionnant qui nous conduit au cœur du XVIIIe siècle sans perdre de vue le présent actuel.
Die Freiheiten, die Frauen erkämpft haben, sind seit drei Jahrzehnten zunehmend bedroht, insbesondere in Deutschland. Elisabeth Badinter, Feministin und Philosophin, sieht die neuen Ideale der perfekten Mutter als Hauptursache. Diese Ideale erzeugen ein schlechtes Gewissen bei Müttern, die nicht ständig ihr eigenes Leben hinter das ihrer Kinder, Partner und Berufe stellen. Badinter bezeichnet sich selbst als „mittelmäßige Mutter“, was heute nur wenige offen zugeben. Das aktuelle Mutterbild wird stark vom Diktat der Natur geprägt, das die ständige Nähe zwischen Mutter und Kind als unverzichtbar für die Entwicklung des Kindes propagiert. Stillen über das erste Jahr hinaus wird als moralische Pflicht dargestellt, und Frauen werden über ihre natürliche Rolle definiert. Doch was ist wirklich natürlich? Badinter hinterfragt diese Normen und plädiert für die Freiheit der Frauen, ihr Leben und ihre Beziehungen zu gestalten. Die Angst, keine perfekte Mutter zu sein, führt in Deutschland bei vielen Frauen zum Verzicht auf Kinder. Ihr Buch fordert zum Umdenken auf und beleuchtet die Mythen des angeblich Natürlichen.