Helga Maillet Boeken

Le présent travail vise à définir logiquement les métaphores en analysant leurs configurations grammaticales et syntaxiques, qui reflètent leurs constitutions logiques. L’arrière-plan prélinguistique et prémétaphorique est restitué sous forme d’équation aristotélicienne à quatre termes, explorée sous un nouvel angle. Cela permet de fixer les niveaux hiérarchiques des noms, adjectifs, verbes, participes et noms en position inférieure, ainsi que de déterminer les rapports de coordination et de subordination. L'objectif est de dégager les opérations qui président à la formation des métaphores en fonction des termes utilisés. L’auteur souligne une différence fondamentale entre la métaphore nominale in praesentia (métaphore coordonnée) et la métaphore non-nominale ou subordonnée (adjectivale, verbale, participiale). La première révèle son existence, tandis que la seconde illustre sa manière d’être, établissant ainsi une proposition versus une résolution. Contrairement au nom métaphorique, les adjectifs, verbes, participes et noms en position dépendante expriment une ressemblance intramétaphorique, alors que l’opinion courante la considère comme un phénomène extramétaphorique. L’analyse démontre qu’il existe trois types de métaphores, solidement ancrées dans leurs constitutions grammaticales et syntaxiques.

L’étude explore le contenu spirituel des échos bibliques pour déterminer leur fonction dans Piers the Plowman, utilisant la Bible comme principal instrument. Les échos, au-delà des citations, incluent traductions, commentaires et répercussions, ainsi que des allusions, motifs, idées et réflexions qui reflètent une pensée biblique. Chaque écho est contextualisé pour en tirer des informations et est classé selon des liens organiques avec les principaux courants de l’œuvre. Il apparaît que ces échos, bien que divers, se regroupent en quelques catégories antagonistes, assurant l’unité et la cohérence de l’ensemble. Ces catégories correspondent aux grands thèmes dualistes de l’ouvrage, souvent subtils, que les échos mettent en lumière. Six thèmes et anti-thèmes sont ainsi mis en relief : Vérité – Mensonge, Lumière – Ténèbres, Vie – Mort, Biens terrestres – Biens célestes, Joies et Tristesses, et Chair – Esprit. Ces thèmes dualistes, présents dès le premier chapitre, s’entremêlent souvent, se manifestant dans le combat aux enfers, puis sont temporairement neutralisés par l’évincement du mal, avant de renaître. Ce dualisme, bien que succinct, est complexe et se reflète dans les moindres détails, établissant une structure symétrique et esquissant un ordre au sein du chaos apparent.