Pascal Blanchard Boeken

Simboli dell'epoca coloniale, gli "zoo umani" sono stati completamente rimossi dalla nostra memoria collettiva. Tuttavia, le esibizioni dell'esotico sono state in Occidente una tappa fondamentale del passaggio da un "razzismo scientifico" a un "razzismo popolare". A partire dall'inizio del XIX secolo, cioè con l'esibizione in Europa della Venere ottentotta, esse hanno interessato milioni di spettatori, da Parigi ad Amburgo, da Londra a New York, da Mosca a Milano. In queste esibizioni "antropozoologiche", individui "esotici" mescolati a bestie selvagge venivano messi in scena dietro sbarre e cancelli. Legittimiate dalla scienza, esse costituivano la prova evidente dello scarto tra discorso e pratica al tempo della costituzione degli imperi. Valutati dagli scienziati, sfruttati nei cabaret, utilizzati nelle esposizioni ufficiali, uomini, donne e bambini provenienti dalle colonie diventavano i figuranti di un immaginario e di una storia che non erano i loro. Prima opera di sintesi sull'argomento, Zoo umani mette in prospettiva la "spettacolarizzazione" dell'Altro - di cui i reality show costituiscono l'ultima trasformazione -, all'origine di molti degli stereotipi attuali. La posta in gioco di quest'opera è quella di capire la costruzione dell'identità occidentale.

« Le puits des âmes » est un recueil de poèmes gothiques et romantiques explorant le patrimoine ésotérique et des histoires intimistes. À travers des personnages anonymes, l'auteur évoque le surnaturel et les superstitions, tout en contrastant des thèmes traditionnels avec des sujets sombres, incitant à réfléchir sur la réalité et l'irrationnel.

Verdrängt und vergessen sind die Männer, Frauen, Kinder und Greise, die in Völkerschauen und Menschenzoos zur Schau gestellt wurden, ähnlich wie exotische Tiere. Zwischen dem späten 19. und frühen 20. Jahrhundert strömten Millionen von Menschen in Städte wie Hamburg, Paris, London und Tokio, um diese „Wilden“ zu sehen, die als Fremde und Andersartige wahrgenommen wurden. Diese Schaustellungen dienten nicht der kulturellen Bereicherung, sondern der Stärkung des Überlegenheitsgefühls der „weißen Rasse“ und der Rechtfertigung kolonialer Politik. Oft wurden die Ausgestellten unmenschlich behandelt; Krankheiten und Todesfälle wurden ignoriert, da sie nur als „Wilde“ galten. Hamburg war ein Zentrum dieser Entwicklungen, angeführt von Carl Hagenbeck, der 1874 die erste anthropologisch-zoologische Ausstellung in Europa initiierte. Der immense finanzielle Erfolg führte dazu, dass ähnliche Veranstaltungen in vielen deutschen Städten stattfanden. Diese Menschenzoos trugen zur Verbreitung rassistischer Denkweisen bei, die durch pseudowissenschaftliche Anthropologie legitimiert wurden. Die Auswirkungen dieser rassistischen Ideologien sind bis heute spürbar und zeigen die Spaltung der Menschheit in vermeintlich höherwertige und minderwertige Teile. 33 Forscher und Fachleute haben an diesem Werk mitgewirkt.

Un livre-somme sur l'histoire, l'idéologie et la culture de la France coloniale, qui fera date Depuis vingt ans, l'histoire coloniale (et ses brûlants prolongements actuels dans les enjeux de mémoire) est au cœur des débats de la société française. En cette année où nous commémorons les soixante ans de la fin de l'Empire colonial français avec les accords sur l'Algérie, quatre historiens – Nicolas Bancel, Pascal Blanchard, Sandrine Lemaire et Dominic Thomas – ont considéré qu'il était pertinent de sélectionner les cent meilleurs textes-références écrits par les spécialistes français et internationaux sur le passé colonial de la France, qui permettent de plonger dans deux siècles et demi d'histoire coloniale, de 1763 au débat actuel sur la mémoire coloniale, et de les rassembler dans un ouvrage unique, hors norme.Le livre est construit sur cinq grands ensembles chronologiques : (1) les débuts de l'utopie coloniale à la fin du siècle des Lumières et du Premier Empire ; (2) l'expansion coloniale à marche forcée au XIXe siècle et la naissance de la culture coloniale ; (3) l'apogée colonial au xxe siècle mais aussi la fragilité de l'Empire liée au début des revendications ; (4) les Indépendances et la fin du rêve colonial ; (5) l'après-Empire : la persistance des effets de colonisation dans la société contemporaine et les débats autour de la mémoire coloniale (décolonial, postcolonial, déboulonnage des statues, musées...). Un cahier iconographique de 48 pages contiendra une centaine d'illustrations sur l'entreprise coloniale, la culture et la propagande impériale (vie quotidienne, scènes de rue, affiches de propagande, cartes postales, dessins et presse, etc.).La colonisation française est au cœur du récit national français, elle traverse les siècles et les régimes politiques. Cette histoire se déroule sur les cinq continents, sur tous les océans, elle marque le monde (plus de cinquante États aujourd'hui indépendants sont concernés ainsi que des régions ultramarines) et la société française de Louis XVI à Emmanuel Macron. Un travail considérable a été fait par des historiennes et des historiens durant ces dernières années, travail qu'il est temps de transmettre et de faire connaître au grand public. En résulte une " histoire globale ", un ensemble qui parle du monde entier, et qui porte un regard à 360° sur la colonisation, l'idéologie coloniale et la culture coloniale.