Laura Kasischke is een begenadigd Amerikaans fictie- en dichteres wiens werk met opvallende helderheid de complexiteit van het menselijk bewustzijn en relaties verkent. Ze onderzoekt vaak thema's als herinnering, verlies en de zoektocht naar identiteit, waarbij ze een onderscheidende stijl hanteert die zowel lyrisch als onverbloemd eerlijk is. Kasischke vermengt meesterlijk het alledaagse met het diepzinnige en trekt lezers mee in werelden die op verontrustende wijze vertrouwd aanvoelen. Haar genuanceerde weergave van emotionele landschappen en innerlijke levens maken haar tot een belangrijke stem in de hedendaagse literatuur.
Exploring the interplay of darkness and humor in everyday life, this award-winning work by Laura Kasischke delves into the complexities of human existence. The narrative offers an unflinching look at the struggles and absurdities we face, inviting readers to reflect on the often-overlooked aspects of life with both wit and seriousness.
In her stunning twelfth poetry collection, Lightning Falls in Love, Laura Kasischke makes magic with a complex alchemy of nostalgia and fire, birdwing and sorrow. In new poems that search the murky lake for news of the past, she evokes unsayable trauma and gleans possibility. This is poetry that is existential in scope but grounded in the body, surreal yet suburban, reaching for clarity just beyond the fog of the day-to-day. Kasischke has found an entirely new way to spin beauty and pull breath from that which must be dredged up and revived before it can be left behind.
Trois adolescentes américaines, Anne, Michelle et Terri, partent au Mexique pour leurs vacances. Lorsque Ander propose de leur faire visiter les ruines mayas, Anne et Michelle décident de le suivre. Anne oblige son amie à rentrer à l'hôtel dans la voiture des garçons qu'elle vient de rencontrer. Lors d'un détour au Club Med elles seront entraînées dans une beuverie d'adolescents qui tourne mal.
"A moi pour toujours" : tel est le billet anonyme que trouve Sherry Seymour dans son casier de professeur à l'université un jour de Saint-Valentin. Elle est d'abord flattée par ce message qui tombe à point nommé dans son existence un peu morne. Mais cet admirateur secret obsède Sherry. Une situation d'autant plus troublante qu'elle est alimentée par le double jeu de son mari. Sherry perd vite le contrôle de sa vie, dont l'équilibre n'était qu'apparent, et la tension monte jusqu'à l'irréparable... Laura Kasischke peint avec talent une réalité américaine dans laquelle tout, y compris le désir, semble bien ordonné.
Diana, la quarantaine, mariée à un professeur de philosophie et maman d'une petite Emma de 10 ans, est cette mère de famille américaine typique qui habite une belle maison, accompagne les sorties scolaires de sa fille, cuisine admirablement et enseigne le dessin. Pourtant le passé - et l'événement traumatisant qui en est au cour - ne cesse de la hanter, par bouffées, et ces flashes sont autant de ruptures dans la narration du présent de Diana. Il existe dans ces pages à la beauté fantomatique bien plus qu'un portrait de femme pensant avoir dissimulé son cauchemar derrière une façade brillante. Marie-Laure Delorme, Le Journal du dimanche. Troubles, hantises, obsessions du corps, de la sexualité, de la mort rôdent sans cesse dans un univers idyllique que métaphores, style sensuel, sensations visuelles ou verbales teintent de malaise, font vibrer de frissons. Jean-Luc Doin, Le Monde.
A la fin des années 1970, trois pom-pom girls quittent leur camp de vacances à bord d'une Mustang décapotable dans l'espoir de se baigner dans le mystérieux Lac des Amants. Dans leur insouciance, elles sourient à deux garçons croisés en chemin. Mauvais choix au mauvais moment. Soudain, cette journée idyllique tourne au cauchemar. Rêves de garçons est une plongée au coeur d'un univers adolescent dépeint avec une justesse sans égale. Une fois de plus, Laura Kasischke s'attache à détourner avec beaucoup de férocité certains clichés de l'Amérique contemporaine et nous laisse, jusqu'à la révélation finale, dans l'imminence de la catastrophe.