Edmond Jabhs Boeken
Edmond Jabès was een belangrijke stem in de Franse poëzie in de tweede helft van de 20e eeuw. Als Egyptische Jood was hij diep bezig met het concept van plaats en het verlies van plaats in relatie tot schrijven, en werd hij een belangrijk denker over poëtische vervreemding. Hij richtte zich op het boek als een unieke ruimte waarin ballingschap en het beloofde land samenkomen binnen poëzie en onderzoek.






Pozoruhodné dílo francouzské beletrie čerpající ze židovské tradice. Nejde o vzpomínky na holocaust ani o návrat do světa východoevropských aškenázů: autor, původem egyptský Žid, později žijící ve Francii, se inspiroval nejstarší rabínskou moudrostí. S básnickým citem vytvořil neobyčejně originální dílo, mající formu fiktivních rozhovorů, výroků rabínů a úryvků z deníků a promlouvající bezprostředně k dnešnímu člověku.
Ein Fremder mit einem kleinen Buch unterm Arm
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Sein letztes Buch ist als die summa poetica seines weitverzweigten, einzigartigen Werks verstanden worden. Es spricht vom Fremden, vom Anderssein (être autre), vom Exil und vom Buch Gottes, das weiterhin zu schreiben bleibt im Buch des Menschen – den Fragen also, die sein poetisch-philosophisches Denken seit Jahren beschäftigen. Es ist gut, diese eindringlichen Meditationen zu lesen in einer Zeit, da der Fremdenhaß überbordet.
Výbor z veršů u nás dosud neznámého židovského, francouzsky píšícího autora (1912 Káhira - 1991 Paříž).
"La durée est-elle forgée par le souvenir ou par la mémoire ? Nous savons que c'est nous seuls qui fabriquons nos souvenirs ; mais il y a une mémoire, plus ancienne que les souvenirs, et qui est liée au langage, à la musique, au son, au bruit, au silence : une mémoire qu'un geste, une parole, un cri, une douleur ou une joie, une image, un événement peuvent réveiller. Mémoire de tous les temps qui sommeille en nous et qui est au coeur de la création." Edmond Jabès.
"Aborder le partage par cette question : "Qu'est-ce qui m'appartient ?" Bilan d'une vie, entérinée par la mort. Tout ce qui est n'a d'autre existence que celle que lui octroie le partage. Un bien scellé est un bien perdu. Donner, s'offrir pour, en retour, recevoir, d'autrui, un don d'égale importance serait, à première vue, le partage idéal. Mais le Tout est-il partageable ? Un sentiment, un livre, une vie peuvent-ils se partager dans leur intégralité ? Par ailleurs, si l'on ne peut tout partager, qu'est-ce qui reste et restera toujours hors du partage ? Qu'est-ce qui, au sein de ce qui nous appartient, n'aura jamais été nôtre ? Et si nous ne partagions que le vital désir de partager, unique moyen, pour nous, d'échapper à notre solitude, au néant ?" Edmond Jabès.



