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Stéphane Guillon

    Tout est normal
    "On m'a demandé de vous calmer"
    On m'a demandé de vous virer
    • 2014

      Tout est normal

      • 240bladzijden
      • 9 uur lezen

      Autant l'admettre, je me suis largement fourvoyé au soir du 6 mai 2012 : après cinq années passées sous Nicolas Sarkozy, j'étais persuadé que plus jamais on ne rirait autant. Les Morano, Besson, Hortefeux... nous avaient tellement régalés par leurs outrances et leurs dérapages qu'il me semblait illusoire d'espérer un nouveau spectacle à la hauteur. Et, comble de malchance, pour succéder à la dream teamsarkozyenne, les Français avaient élu un " président normal " ! " Lui président " aurait en tout point un comportement exemplaire... C'était sans espoir, on allait s'emmerder ! In fine, le spectacle offert depuis deux ans et demi ne cesse de nous éblouir. Les affaires Cahuzac, Taubira, Aquilino Morelle, l'épisode du scooter, les promesses non tenues, la répudiation de Valérie Trierweiler, la courbe du chômage qui s'apprête toujours à baisser... Un régal ! D'autant que, de peur de perdre la main, la droite s'est, elle aussi, surpassée : élection truquée de l'UMP, affaire Bygmalion, démission de Jean-François Copé, mises en examen à répétition de Nicolas Sarkozy... Du grand art ! Sans oublier le FN, le Front de gauche, nos amis les Verts... tous ont donné le meilleur d'eux-mêmes ! Aujourd'hui, je m'en veux d'avoir douté de nos hommes politiques, car, encore et toujours, ils m'ont bluffé ! S. G.

      Tout est normal
    • 2010

      On m'a demandé de vous virer

      • 373bladzijden
      • 14 uur lezen

      2009. - On m a demande de vous calmer -, lache lors d une entrevue a Stephane Guillon Jean-Paul Cluzel, predecesseur de Jean-Luc Hees a la presidence de Radio France. La fin de la recre semble avoir sonne pour l humoriste. Pourtant, n epargnant ni le ouvernement ni l opposition, le trublion des ondes ne se calme pas et continue, du lundi au mercredi, a 7h55, de captiver 2 millions d auditeurs. 23 juin 2010. Aux alentours de 8 heures, il y a ces mots qui resonnent aux 4 millions d oreilles des fideles de la matinale de France Inter: - Merci a tous, du fond du coeur, vous allez me manquer. - Suivis d une salve d applaudissements en studio. - France Inter. Fini de rire -, titre en une des le lendemain le quotidien Liberation: Stephane Guillon et Didier Porte, deux des animateurs phare de la station, ont ete remercies. D abord par l elegante voix de la presse, puis par un recommande signe de la main de Philippe Val.- France Inter: une radio de gauche qui licencie comme la pire des entreprises de droite -, lance Guillon. Comment expliquer, si ce n est en invoquant le spectre gouvernemental, l eviction d un homme qui, a lui seul, a federe deux ans durant plus de 2 millions d auditeurs chaque jour ? La France est outree et ses acteurs politiques (Francois Bayrou et Martine Aubry, pour ne citer qu eux) s insurgent et denoncent une volonte de briser le debat democratique, une atteinte violente a la liberte d expression. Dans ce second volume reunissant les chroniques de Stephane Guillon diffusees entre septembre 2009 et juin 2010, on retrouve l ecriture affutee et ce brillant sens de la formule par lesquels Stephane Guillon s est fait connaitre, hair et celebrer. Sur le ton de l animateur de supermarche, il criera a la cantonade, en prelude a son ultime chronique, - Tout doit disparaitre ! -, - Liquidation totale des humoristes ! -. On sait pourtant a quel point, plus que jamais, l epoque et la nation ne se passeront plus du genie double d humour qu il incarne."

      On m'a demandé de vous virer
    • 2009

      Il est fort probable, et même souhaitable, que Stéphane Guillon ne se calme jamais. Une preuve flagrante à verser au dossier : cette sélection de chroniques écrites pour France Inter de septembre 2008 à juin 2009, qui ont valu à son auteur, au début du printemps dernier, une convocation dans le bureau du président de Radio France. Ce dernier a donc prononcé cette phrase étonnante en s’adressant au chroniqueur préféré, en tout cas le plus écouté, de la radio publique : « On m’a demandé de vous calmer. »Ce livre ne démasquera pas, ce n’est pas son but, l’identité de celui ou de ceux qui ont espéré le silence, du moins le calme du chroniqueur. Il aura l’allure d’un journal de bord, un journal un peu noir qui balaiera toute l’actualité d’une longue saison scolaire pendant laquelle Stéphane Guillon n’aura favorisé aucun des éléments de la classe politique, ni de droite, ni du centre, ni de gauche.On mesurera, en découvrant ou redécouvrant ce florilège de billets d’incorrection quotidienne, la qualité de chacun de ces textes, l’écriture acérée et implacable de l’auteur, aussi bon à l’écrit qu’à l’oral semblerait-il, à la manière d’un Pierre Desproges de notre temps auquel, à tort ou à raison, Stéphane Guillon est souvent comparé. L’un comme l’autre auront su en tout cas donner du talent à une époque qui en est bien dépourvue.

      "On m'a demandé de vous calmer"