Fehler und Missverständnisse stellen nicht nur ein zumeist unvermeidbares Ärgernis dar, sondern sie können auch dazu Anlass bieten, über den Ursprung des kreativen Akts als Grenzüberschreitung einer Norm nachzudenken. Produktive Fehler und kreative Missverständnisse eröffnen der vergleichenden Literaturwissenschaft ein weites Feld, das sich gerade auch im Bereich der Übertragung, der Übersetzung und der Aneignung von bereits existierenden Kunstwerken in eine neue Form oder Sprache als äußerst ergiebig entpuppt. Welches Wissen zeigt sich im Missverstehen? Wie wird ein Fehler zum Quell neuer Erkenntnis? Diesen Fragen wird im vorliegenden Band nachgegangen.
Thomas Hunkeler Boeken






Neue Formen der Literaturgeschichte
Repenser l’histoire littéraire // New forms of literary history
Metropolen der Avantgarde
- 283bladzijden
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Marcel Proust und die Belle Epoque
- 200bladzijden
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InhaltsverzeichnisMit Beiträgen von Luzius Keller, Angelika Hoffmann-Maxis, Jürgen Ritte, Werner Hofmann, Ursula Link-Heer, Albert Gier, Andreas Meyer, Jacques Le Rider
Ce volume part de la conviction que l’intention du théâtre moderne et contemporain ne peut être saisie en dehors d’une réflexion sur la dimension du spectateur, à la fois en tant que public visé et présence imaginée. Si le spectateur n’est pas toujours, s’il n’est pas forcément celui à qui le spectacle s’adresse, s’il y a une multitude de façons de penser sa présence, le fait théâtral ne prend cependant son sens que par rapport à cette troisième dimension qui lui donne son relief, sa profondeur et sa portée théorique. Toutefois, la problématique choisie ne se limite pas à la théâtralité au sens étroit du terme. Les contributions ici rassemblées montrent bien qu’il est essentiel de repenser «la place du spectateur» comme un phénomène qui déborde la théâtralité au sens strict pour s’inscrire au cœur de la pratique scripturale et artistique. C’est donc au théâtre en tant que pratique visant, non pas simplement à donner à voir, mais à provoquer et à retourner un regard, ainsi qu’à notre devoir de repenser, toujours à nouveau, les modalités et les enjeux du rapport entre la scène et le spectateur, entre l’œuvre et son public, que le présent ouvrage est consacré.
Organisé à l’Université de Zurich en novembre 1998, le colloque dont nous publions ici les actes a permis de réunir des collègues et amis des professeurs Roger Francillon et Luzius Keller, fêtant tous deux leur soixantième anniversaire. L’art du roman, l’art dans le roman . Le double intitulé du colloque correspond aux deux aspects de la relation entre le roman et l’art qui sont analysés ici: celui, traditionnel, de l’art et de la littérature, subsumé le plus souvent sous la trop fameuse expression du ut pictura poesis , et celui, intrinsèque à l’art romanesque, qui explore ce domaine dans son évolution, dans les problèmes qu’il se pose et qu’il nous pose. Mais c’est surtout la relation entre ces deux séries de rapports que le colloque de Zurich a désiré questionner: entre une perspective immanente, interne au genre romanesque, et une perspective qu’on peut appeler externe, élargie ou encore comparative.