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La légende était déjà bien connue de nos pires : Sous les flots, le Seigneur laissa s'engloutir la Terne, Alors que sur l'Arche, les chaussettes en pure laine vierge De Noé restèrent sèches jusqu'à ce que terre émerge. Mais enfin, Noé, que sait-on au juste de lui ? Que sa barbe était d'un blanc lisant la nuit, Qui était encore resté un grand mec balaise Nonobstant ses cinq cents armées à l'aise ? Informations toutes issues de peintures et d'images, Au gré des scènes décrivant le patriarche en âge, Canne il est suggéré dans l'Ancien Testament ? Allons ! Serait-ce mal de subodorer ici qu'il ment ? Et si Noé s'avérait par exemple être minuscule ? Le nez bourgeonnant canine une renoncule ? La barbe noire, mal torchée et d'aspect surmené, Agé non pas de cinq cents mais de cinquante années ? Et s'il engueulait sa femme comme une pelure, Dès que celle-ci omettait de couvrir sa chevelure, Avec ce même regard fanatique dans les yeux Qu'ont aujourd'hui les talibans fous de Dieu ? Et si son caractère se révélait plutôt désagréable, Non pas, comme le décrit la Bible, des plus affables ? Et si on décidait, là, dès maintenant, sans rire, Avec cette légende biblique, une fois pour toutes, d'en finir ? Noé aimait-il vraiment les anima ou guère : Réponse ici, aux éditions Glénat et en grande première !